Les neurosciences sont les recherches qui sont menées depuis la fin des années 60 et qui concernent l'ensemble des études du système nerveux de l'organisme avec un focus particulier sur le cerveau.
Grâce à l'imagerie cérébrale, les neuroscientifiques nous font découvrir ce qui se passe dans notre cerveau sous certaines conditions et lors de certaines activités. Par exemple, lorsque nous sommes dans un état de stress ou au contraire dans un état de détente, lorsque nous réalisons des tâches de la vie quotidienne, lorsque nous pratiquons des activités spécifiques comme méditer, se concentrer, apprendre ou dormir, ou encore, lorsque notre cerveau est atteint par des maladies ou touché par des accidents.
Situation actuelle
Si les données qui sortent des laboratoires sont abondantes, leur application reste marginale pour une majorité de secteurs d’activités. Un contre-exemple avec le neuro-marketing qui scrute depuis plusieurs années les résultats de ces recherches tant les enjeux économiques sont colossaux pour ceux qui maîtrisent les spécificités de nos entrelacs neuronaux.
En Suisse, dans les domaines de la formation, des projets plus ou moins concrets voient le jour dans certaines régions géographiques. Le sujet est vaste et peu de personnes sont à même de transférer ces nouvelles connaissances dans les agendas déjà surchargés des pédagogues en formation ou en activité. Et pourtant, une question fondamentale se pose ; comment est-il possible d’enseigner efficacement à une personne sans connaître le fonctionnement de cette machine complexe et abstraite, qu’est le cerveau ?
Dans le domaine de la gouvernance et du management, c’est le néant. Que ce soit en Suisse ou en Europe, les statistiques font mention d’une pandémie de stress au travail avec plus d’une personne sur quatre touchée. Et malgré cela, nos dirigeants continuent de faire la promotion du « Toujours plus avec toujours moins », alors que notre cerveau n’a ni augmenté de volume, ni développé de nouvelles stratégies adaptatives. Dans ce domaine, la même question fondamentale se pose ; comment manager une équipe sans connaître les processus neuronaux qui régissent un individu, que ce soit pour soi-même et pour les membres de son équipe ?
Alors, que faire ?
Grâce aux résultats publiés par les neuroscientifiques, on sait aujourd’hui que nombre de nos comportements gagneraient à être repensés ce qui permettra à de nouveaux paradigmes sociétaux plus adaptés d’émerger.
Pour y parvenir, une approche visant à encourager chaque individu à s’approprier la connaissance du fonctionnement neuronal sera indispensable. Tout comme cela s’est passé pour la lecture, l’écriture et les mathématiques, la diffusion généralisée de cette nouvelle connaissance permettra aux humains de développer de nouvelles compétences et d’évoluer vers de nouveaux comportements.
Et dans l’immédiat…
Notre société contemporaine commence à prendre conscience des limites du système que nous avons créé et qui avait du sens au sortir de la Deuxième Guerre mondiale. L’avènement des neurosciences, combiné à l’intelligence artificielle nous donne une réelle opportunité d’évoluer vers une organisation équilibrée sur les niveaux économiques, politiques, sociaux et écologiques.
Une évolution à suivre vers laquelle vous pouvez déjà tendre avec l’appui des compétences que nous avons développées dans ce domaine. Car comprendre le chef d’orchestre qui gère vos pensées, vos émotions, vos actions et vos réactions, est la première étape pour vous permettre de trouver un équilibre entre la performance, le plaisir, et le sens qu’il y a, non pas à être dans le faire, mais dans l'être…
Références
- Article rédigé par Alain Binggeli formateur, consultant et coach en entreprise, société Organize à Morges.